photogrammétrie (scan 3D) de l'allée couverte de Gavrinis
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photogrammétrie (scan 3D) de l'allée couverte de Gavrinis
J'ai trouvé des super sites de photogrammétrie sur Gavrinis :
Gavrinis – Multiscalar Scan & Photogrammetry : http://www.keris-studio.fr/blog/?p=8026
L'âge de pierre au laser : http://www.terristoires.info/culture/lage-de-pierre-au-laser-542.html
Site de Gravinis - © Terri(s)toires
Une île au milieu du golfe, une maison de millionnaire, une colline mystérieuse, des experts et des technologies de pointe... tous les ingrédients sont réunis pour une histoire d’aventuriers qui recherchent un coffre rempli de pièces d'or. Mais en réalité, le trésor est archéologique. Le cairn (ou tumulus) de Gavrinis, l'un des plus beaux sites néolithiques au monde, a été scanné au peigne fin et en 3D. Objectif : permettre au grand public de tout voir, et aux spécialistes de mieux voir.
Port de Larmor-Baden, "la clé du Golfe du Morbihan". 11 heures. Les nuages se lèvent et le petit bateau largue les amarres vers Gavrinis. Dix minutes de navigation à travers un havre majestueux, et l’un des joyaux archéologiques bretons se dévoile. Le dolmen sous cairn* est une petite colline verdoyante flanquée d’une antichambre de pierres, tel un escargot minéral et végétal. Son écrin, l’île de Gavrinis, appartient en quasi-totalité à Pierre-Ange Le Pogam, ex-associé du réalisateur et producteur Luc Besson. Le conseil général du Morbihan n’est propriétaire que de la partie sud de l’île où se trouve le cairn.
Sur place, Serge Cassen, archéologue, et Laurent Lescop, architecte, supervisent un chantier peu ordinaire : la numérisation d’un monument qui fait plusieurs dizaines de mètres de longueur… et qui se dégrade.
L’étude financée par l’Ėtat et le conseil général du Morbihan vise à numériser l’ensemble du cairn et de son environnement grâce à un relevé laser en 3D.
Le maître d'œuvre est le centre de ressources de Morlaix, qui utilise habituellement cette technologie pour scanner des pièces industrielles. "Le cœur du projet est d’obtenir un relevé très précis qui permettra de réaliser une modélisation complète. Ainsi, chaque stèle sera représentée par un nuage de points très serrés (plus de dix millions, ndlr !). Il s’agira de la source unique pour exploiter scientifiquement toutes les données", explique Laurent Lescop.
Pour le professeur de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, les perspectives sont alléchantes : "Grâce à cette reconstitution numérique, nous pourrons tester nos hypothèses sur l’évolution du monument depuis le moment de sa construction ainsi que celles de son environnement naturel. Nous savons déjà qu'à l’époque, l’eau était beaucoup plus basse et qu'il s’agissait d’un paysage de collines et de rivières, pas d’un golfe comme aujourd’hui."
Cette nouvelle base documentaire est d'un intérêt bien plus grand pour les chercheurs. "Je forme les guides de Gavrinis depuis quelques années, et finalement, je n'ai pas grand-chose à leur dire !", reconnaît Serge Cassen. "C'est un site complexe, avec beaucoup de signaux à interpréter. Nombre de pierres présentes ici semblent avoir été déplacées depuis d'autres sites, comme celui de Locmariaquer, car elles datent d'avant la construction du cairn." Comment ces pierres étaient-elles transportées ? En radeau ? Peu probable vu leur poids. À pied ? Cela supposerait que l'île était alors accessible par la terre ferme ou un gué. Avec ces énigmes à résoudre, archéologues et architectes peuvent s'aider mutuellement. "Il est nécessaire de croiser les disciplines, et je pense que c'est l'avenir de l'archéologie : devenir une matrice de savoirs et d'émotions..."
Premièrement, la communication pourra s'appuyer sur des données fiables, et les visiteurs pourront ainsi repartir avec des souvenirs tels que des reproductions miniatures de stèles parfaitement identiques à l'original. Actuellement, les visites sont limitées à un certain nombre de personnes, et des parties ne sont pas ouvertes au public, notamment la "chapelle" qui se situe au sommet du tumulus. Il sera donc aussi possible de développer une interface pour effectuer une visite virtuelle du site dans sa globalité. Mais les utilisations les plus intéressantes s'appuieront sur la réalité augmentée pour permettre aux visiteurs d'en voir plus à l'aide d'un smartphone ou d'une tablette : évolution du site à travers les siècles, éléments disparus, gravures pratiquement effacées... Les applications sont nombreuses, et plutôt sympathiques pour les touristes.
Mais cette nouvelle base documentaire est d'un intérêt bien plus grand pour les chercheurs. "Je forme les guides de Gavrinis depuis quelques années, et finalement, je n'ai pas grand-chose à leur dire !", reconnaît Serge Cassen. "C'est un site complexe, avec beaucoup de signaux à interpréter. Nombre de pierres présentes ici semblent avoir été déplacées depuis d'autres sites, comme celui de Locmariaquer, car elles datent d'avant la construction du cairn." Comment ces pierres étaient-elles transportées ? En radeau ? Peu probable vu leur poids. À pied ? Cela supposerait que l'île était alors accessible par la terre ferme ou un gué. Avec ces énigmes à résoudre, archéologues et architectes peuvent s'aider mutuellement. "Il est nécessaire de croiser les disciplines, et je pense que c'est l'avenir de l'archéologie : devenir une matrice de savoirs et d'émotions..."
* Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives. Un cairn est un amas artificiel de pierres (source : Wikipédia).
Site de Gravinis - © Terri(s)toires
L’étude financée par l’Ėtat et le conseil général du Morbihan vise à numériser l’ensemble du cairn et de son environnement grâce à un relevé laser en 3D.
Le maître d'œuvre est le centre de ressources de Morlaix, qui utilise habituellement cette technologie pour scanner des pièces industrielles. "Le cœur du projet est d’obtenir un relevé très précis qui permettra de réaliser une modélisation complète. Ainsi, chaque stèle sera représentée par un nuage de points très serrés (plus de dix millions, ndlr !). Il s’agira de la source unique pour exploiter scientifiquement toutes les données", explique Laurent Lescop.
Pour le professeur de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, les perspectives sont alléchantes : "Grâce à cette reconstitution numérique, nous pourrons tester nos hypothèses sur l’évolution du monument depuis le moment de sa construction ainsi que celles de son environnement naturel. Nous savons déjà qu'à l’époque, l’eau était beaucoup plus basse et qu'il s’agissait d’un paysage de collines et de rivières, pas d’un golfe comme aujourd’hui."
Gavrinis – Multiscalar Scan & Photogrammetry : http://www.keris-studio.fr/blog/?p=8026
L'âge de pierre au laser : http://www.terristoires.info/culture/lage-de-pierre-au-laser-542.html
Site de Gravinis - © Terri(s)toires
Une île au milieu du golfe, une maison de millionnaire, une colline mystérieuse, des experts et des technologies de pointe... tous les ingrédients sont réunis pour une histoire d’aventuriers qui recherchent un coffre rempli de pièces d'or. Mais en réalité, le trésor est archéologique. Le cairn (ou tumulus) de Gavrinis, l'un des plus beaux sites néolithiques au monde, a été scanné au peigne fin et en 3D. Objectif : permettre au grand public de tout voir, et aux spécialistes de mieux voir.
Port de Larmor-Baden, "la clé du Golfe du Morbihan". 11 heures. Les nuages se lèvent et le petit bateau largue les amarres vers Gavrinis. Dix minutes de navigation à travers un havre majestueux, et l’un des joyaux archéologiques bretons se dévoile. Le dolmen sous cairn* est une petite colline verdoyante flanquée d’une antichambre de pierres, tel un escargot minéral et végétal. Son écrin, l’île de Gavrinis, appartient en quasi-totalité à Pierre-Ange Le Pogam, ex-associé du réalisateur et producteur Luc Besson. Le conseil général du Morbihan n’est propriétaire que de la partie sud de l’île où se trouve le cairn.
Sur place, Serge Cassen, archéologue, et Laurent Lescop, architecte, supervisent un chantier peu ordinaire : la numérisation d’un monument qui fait plusieurs dizaines de mètres de longueur… et qui se dégrade.
De l’estampe au nuage de points
Construit vers 3 500 avant J.-C., le dolmen sous cairn est l’un des sites archéologiques les plus remarquables d’Europe. Les dalles du couloir et de la chambre funéraire sont ornées de gravures dont la grande richesse est renforcée par la beauté de leur environnement. Pourtant, le temps qui passe, et surtout le nettoyage des inscriptions laissées par des visiteurs, détruit lentement ce patrimoine. Sans compter que les archéologues disposent de peu de matière pour progresser dans la compréhension de ce lieu unique. "Pour l'instant, tout le monde travaille sur des estampes qui datent des années soixante. C'est étonnant que l'on n'ait pas encore réactualisé les représentations de ce site", souligne Serge Cassen, professeur d’archéologie à l’université de Nantes.L’étude financée par l’Ėtat et le conseil général du Morbihan vise à numériser l’ensemble du cairn et de son environnement grâce à un relevé laser en 3D.
Le maître d'œuvre est le centre de ressources de Morlaix, qui utilise habituellement cette technologie pour scanner des pièces industrielles. "Le cœur du projet est d’obtenir un relevé très précis qui permettra de réaliser une modélisation complète. Ainsi, chaque stèle sera représentée par un nuage de points très serrés (plus de dix millions, ndlr !). Il s’agira de la source unique pour exploiter scientifiquement toutes les données", explique Laurent Lescop.
Pour le professeur de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, les perspectives sont alléchantes : "Grâce à cette reconstitution numérique, nous pourrons tester nos hypothèses sur l’évolution du monument depuis le moment de sa construction ainsi que celles de son environnement naturel. Nous savons déjà qu'à l’époque, l’eau était beaucoup plus basse et qu'il s’agissait d’un paysage de collines et de rivières, pas d’un golfe comme aujourd’hui."
Cette nouvelle base documentaire est d'un intérêt bien plus grand pour les chercheurs. "Je forme les guides de Gavrinis depuis quelques années, et finalement, je n'ai pas grand-chose à leur dire !", reconnaît Serge Cassen. "C'est un site complexe, avec beaucoup de signaux à interpréter. Nombre de pierres présentes ici semblent avoir été déplacées depuis d'autres sites, comme celui de Locmariaquer, car elles datent d'avant la construction du cairn." Comment ces pierres étaient-elles transportées ? En radeau ? Peu probable vu leur poids. À pied ? Cela supposerait que l'île était alors accessible par la terre ferme ou un gué. Avec ces énigmes à résoudre, archéologues et architectes peuvent s'aider mutuellement. "Il est nécessaire de croiser les disciplines, et je pense que c'est l'avenir de l'archéologie : devenir une matrice de savoirs et d'émotions..."
Horizon prometteur
Une fois l'ensemble du site scanné, le plus gros du travail reste à faire : le post-traitement, l'interprétation et les déclinaisons pratiques. En superposant les nuages de points et des photos, le site sera représenté en trois dimensions avec les couleurs et la texture qui correspondent à la réalité. Des applications concrètes devraient ensuite permettre au grand public de bénéficier directement de cette numérisation.Premièrement, la communication pourra s'appuyer sur des données fiables, et les visiteurs pourront ainsi repartir avec des souvenirs tels que des reproductions miniatures de stèles parfaitement identiques à l'original. Actuellement, les visites sont limitées à un certain nombre de personnes, et des parties ne sont pas ouvertes au public, notamment la "chapelle" qui se situe au sommet du tumulus. Il sera donc aussi possible de développer une interface pour effectuer une visite virtuelle du site dans sa globalité. Mais les utilisations les plus intéressantes s'appuieront sur la réalité augmentée pour permettre aux visiteurs d'en voir plus à l'aide d'un smartphone ou d'une tablette : évolution du site à travers les siècles, éléments disparus, gravures pratiquement effacées... Les applications sont nombreuses, et plutôt sympathiques pour les touristes.
Mais cette nouvelle base documentaire est d'un intérêt bien plus grand pour les chercheurs. "Je forme les guides de Gavrinis depuis quelques années, et finalement, je n'ai pas grand-chose à leur dire !", reconnaît Serge Cassen. "C'est un site complexe, avec beaucoup de signaux à interpréter. Nombre de pierres présentes ici semblent avoir été déplacées depuis d'autres sites, comme celui de Locmariaquer, car elles datent d'avant la construction du cairn." Comment ces pierres étaient-elles transportées ? En radeau ? Peu probable vu leur poids. À pied ? Cela supposerait que l'île était alors accessible par la terre ferme ou un gué. Avec ces énigmes à résoudre, archéologues et architectes peuvent s'aider mutuellement. "Il est nécessaire de croiser les disciplines, et je pense que c'est l'avenir de l'archéologie : devenir une matrice de savoirs et d'émotions..."
* Un dolmen est une construction mégalithique préhistorique constituée d'une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates). Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives. Un cairn est un amas artificiel de pierres (source : Wikipédia).
Site de Gravinis - © Terri(s)toires
Une île au milieu du golfe, une maison de millionnaire, une colline mystérieuse, des experts et des technologies de pointe... tous les ingrédients sont réunis pour une histoire d’aventuriers qui recherchent un coffre rempli de pièces d'or. Mais en réalité, le trésor est archéologique. Le cairn (ou tumulus) de Gavrinis, l'un des plus beaux sites néolithiques au monde, a été scanné au peigne fin et en 3D. Objectif : permettre au grand public de tout voir, et aux spécialistes de mieux voir.
Port de Larmor-Baden, "la clé du Golfe du Morbihan". 11 heures. Les nuages se lèvent et le petit bateau largue les amarres vers Gavrinis. Dix minutes de navigation à travers un havre majestueux, et l’un des joyaux archéologiques bretons se dévoile. Le dolmen sous cairn* est une petite colline verdoyante flanquée d’une antichambre de pierres, tel un escargot minéral et végétal. Son écrin, l’île de Gavrinis, appartient en quasi-totalité à Pierre-Ange Le Pogam, ex-associé du réalisateur et producteur Luc Besson. Le conseil général du Morbihan n’est propriétaire que de la partie sud de l’île où se trouve le cairn.Sur place, Serge Cassen, archéologue, et Laurent Lescop, architecte, supervisent un chantier peu ordinaire : la numérisation d’un monument qui fait plusieurs dizaines de mètres de longueur… et qui se dégrade.
De l’estampe au nuage de points
Construit vers 3 500 avant J.-C., le dolmen sous cairn est l’un des sites archéologiques les plus remarquables d’Europe. Les dalles du couloir et de la chambre funéraire sont ornées de gravures dont la grande richesse est renforcée par la beauté de leur environnement. Pourtant, le temps qui passe, et surtout le nettoyage des inscriptions laissées par des visiteurs, détruit lentement ce patrimoine. Sans compter que les archéologues disposent de peu de matière pour progresser dans la compréhension de ce lieu unique. "Pour l'instant, tout le monde travaille sur des estampes qui datent des années soixante. C'est étonnant que l'on n'ait pas encore réactualisé les représentations de ce site", souligne Serge Cassen, professeur d’archéologie à l’université de Nantes.L’étude financée par l’Ėtat et le conseil général du Morbihan vise à numériser l’ensemble du cairn et de son environnement grâce à un relevé laser en 3D.
Le maître d'œuvre est le centre de ressources de Morlaix, qui utilise habituellement cette technologie pour scanner des pièces industrielles. "Le cœur du projet est d’obtenir un relevé très précis qui permettra de réaliser une modélisation complète. Ainsi, chaque stèle sera représentée par un nuage de points très serrés (plus de dix millions, ndlr !). Il s’agira de la source unique pour exploiter scientifiquement toutes les données", explique Laurent Lescop.
Pour le professeur de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes, les perspectives sont alléchantes : "Grâce à cette reconstitution numérique, nous pourrons tester nos hypothèses sur l’évolution du monument depuis le moment de sa construction ainsi que celles de son environnement naturel. Nous savons déjà qu'à l’époque, l’eau était beaucoup plus basse et qu'il s’agissait d’un paysage de collines et de rivières, pas d’un golfe comme aujourd’hui."
Plus d'informations sur http://gersa.nantes.archi.fr
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