Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
et oui, mais j'étais à la fête médiévale en Haute-Saône.....
Tu as des photos dis ?
Tu as des photos dis ?
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Salut Hervé,
Oui, j'ai pris pas mal de photos , et ce malgré une météo exécrable samedi. C'était super. Le show est de plus en plus impressionnant d'année en année Je suis en train de créer un album avec légendes, alors il faudra patienter encore un peu avant que je puisse le mettre en ligne, disons la semaine prochaine je pense.
Oui, j'ai pris pas mal de photos , et ce malgré une météo exécrable samedi. C'était super. Le show est de plus en plus impressionnant d'année en année Je suis en train de créer un album avec légendes, alors il faudra patienter encore un peu avant que je puisse le mettre en ligne, disons la semaine prochaine je pense.
Sapiens88- Messages : 783
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
ok, il y avait toujours l'animation de préhistoire ?
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Dernière édition par Sapiens88 le Mar 14 Avr 2015 - 21:05, édité 3 fois
Sapiens88- Messages : 783
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
ben dis donc, il a l'air bien frais, et aussi patiné que les miens....
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Pour un peu, il a été fabriqué en 1850 (vu que saint-acheul est quand même réputé pour cela aussi...)
En tout cas on reconnait bien les prix pratiqué à sainte-marie aux mines
Je suis allé plusieurs fois à cette bourse et c'est vrai qu'il y a de jolis trucs (voire exceptionnels il faut quand même le dire), mais c'est en général pas donné... et il faut revoir à la baisse la taille des échantillons que l'on convoite.... mais bon pour les bifaces, ça parait difficile
En tout cas on reconnait bien les prix pratiqué à sainte-marie aux mines
Je suis allé plusieurs fois à cette bourse et c'est vrai qu'il y a de jolis trucs (voire exceptionnels il faut quand même le dire), mais c'est en général pas donné... et il faut revoir à la baisse la taille des échantillons que l'on convoite.... mais bon pour les bifaces, ça parait difficile
neodom34- Messages : 1247
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Dernière édition par Sapiens88 le Mar 14 Avr 2015 - 21:06, édité 2 fois
Sapiens88- Messages : 783
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
quoi que.....
en tout cas, beau silex brun, il doit être sympa à tailler
en tout cas, beau silex brun, il doit être sympa à tailler
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Dernière édition par Sapiens88 le Mar 14 Avr 2015 - 21:06, édité 2 fois
Sapiens88- Messages : 783
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Voici enfin une assez longue série de photos légendées de cette exceptionnelle manifestation (textes et photos Frédéric Veançon, sauf mention contraire).
Rappelons que la bourse minéralogique de Sainte-Marie-aux-Mines se classe au premier rang mondial avec Tucson et Munich. Cette manifestation internationale d'exposition-vente de minéraux, fossiles, gemmes et météorites se déroule sur 4 jours et regroupe chaque année, à la fin du mois de juin, 1 000 exposants venus des 5 continents sur 38 000 m2 au coeur de la cité minière. Une à deux journées sont nécessaires pour visiter tout le show qui accueille environ 30 000 visiteurs.
Un tel évènement a permis à la petite ville des Vosges alsaciennes de retrouver peu à peu la notoriété mondiale qui fut autrefois celle des mines d'argent, de cuivre et de plomb de la haute vallée de Lièpvrette dont l'essor remonte au début du XVIe siècle, essor favorisé par la pénurie en métaux précieux dont souffrait alors l'Occident.
Je connais bien l'histoire de ces mines ainsi que le contexte géologique régional, la genèse des filons métallifères et leur minéralogie (métallogénie). Il y a quelques années, j'ai eu l'opportunité de participer à une fouille archéologique programmée sur la commune voisine de Sainte-Croix-aux-Mines (carreau minier XVIe s. du "Samson", à ma connaissance le seul en Europe a avoir bénéficié du dégagement intégral de ses installations : maison de mineurs, forge avec sa halle à charbon, bassins de lavage, porche de mine, galerie boisée en travers-banc et sa voie de roulage).
J'ai également pratiqué un peu la spéléologie à la mine XVIe s. de la Fontaine des Chouettes, probablement stérile mais comportant plusieurs galeries d'exploration sur une dénivelée de plus de 50 m et une distance cumulée de 1 225 m, l'ensemble relié par des puits relativement profonds aujourd'hui ennoyés ou comblés (je me souviens que d'admirables cristallisations d'aragonite coralloïde de néoformation, d'un blanc immaculé, tapissent les parois et les voûtes des galeries qui abritent également quelques espèces de chiroptères). Surtout, j'ai réalisé à titre personnel d'assez nombreuses prospections géologiques dans la série gneissique encaissante, intrudée par les différents faciès du granite dit "des Crêtes", ceci afin d'enrichir mes connaissances de terrain et d'effectuer des prélèvements d'échantillons pétrographiques.
Les archéologues dénombrent, pour les époques médiévale et moderne, et pour le seul district minier de Sainte-Marie-aux-Mines, environ 1 150 entrées de galeries et orifices de puits. Quant au réseau souterrain, il compte au moins 200 km de galeries, la plupart tracée à la pointerolle. Enfin, on estime la production toutes périodes confondues à 240 t d'argent minimum et 5 000 t de cuivre.
Certes, Sainte-Marie-aux-Mines n'est pas le seul district polymétallique du massif des Vosges a avoir été activement exploité depuis le Moyen Age, loin s'en faut. Mais il s'agit néanmoins du plus important et du plus emblématique. Bref, le cadre idéal pour une bourse minéralogique internationale qui fêtait donc cette année son 50e anniversaire...
Retour en images sur quelques-uns des plus beaux joyaux de la planète, que certains ont tout fait pour acquérir, parfois au péril de leur vie.
Une vitrine du théâtre parmi d'autres.
Détail d'une vitrine du théâtre avec de gauche à droite : calcite de la mine Elmwood (Tennessee, Etats-Unis), tourmaline verte (verdélite ou elbaïte) de l'Etat du Minas Gerais (Brésil) et soufre natif de Sicile (Italie).
Splendide scalénoèdre de calcite maclée provenant de la mine Elmwood, à une centaine de km à l'est de Nashville, dans le comté de Smith, Tennessee (Etats-Unis). Cristal de près de 40 cm sur gangue comportant un peu de sphalérite.
Détail d'une vitrine du théâtre : tourmalines roses (rubellites) des pegmatites de l'Etat du Minas Gerais, Brésil ; au centre, apophyllite verte sur stilbite de la carrière de Nasik, dans l'Etat du Maharashtra, au nord-est de Bombay, Inde.
Détail d'une vitrine du théâtre : amazonite de la mine Dream Time, région de Crystal Peak, comté de Teller, Colorado (Etats-Unis) et quartz habitus "Muzo" des mines du Boyacá, Colombie.
Stibine en gerbe de cristaux d'un bel éclat métallique provenant de la mine Wuling à Jiujiang, province du Jiangxi, Chine.
Détail d'une vitrine du théâtre : druses de cristaux verts de pyromorphite de la mine Daoping, district de Gongcheng, Guilin, région autonome Zhuang du Guangxi, Chine ; cristallisations roses de cobaltocalcite de la province de Machamba, République Démocratique du Congo.
Détail d'une vitrine du théâtre : or natif sur gangue provenant de célèbres gisements des Etats-Unis (Californie, Nevada) et d'Italie (Val d'Aoste).
Détail d'une vitrine du théâtre : soufre natif de Sicile et cristaux de tourmaline rose de qualité gemme (rubellite) de l'Etat du Minas Gerais (Brésil).
Soufre natif sur gangue de la mine Cozzo Disi à Casteltermini, province d'Agrigente, Sicile. Cristaux automorphes particulièrement esthétiques de plus de 5 cm relevant du système cristallin orthorhombique ; il s'agit plus précisément de bipyramides rhombiques. Hauteur de la pièce : environ 45 cm.
Plaques polies de séraphinite fibroradiée de Korshunovka, Sibérie.
Aigue-marine (béryl bleu) de la région de Nagar, district de Gilgit, Pakistan. Cristal hexagonal de 10 cm de haut.
Aigue-marines de la région de Nagar, disctrict de Gilgit, Pakistan. Cristaux hexagonaux allongés dans leur gangue de pegmatite à muscovite. Sur la gauche se trouve un petit grenat spessartite rouge sur orthose de la même région.
Cristaux hexagonaux d'aigue-marine (béryl bleu) sur gangue de pegmatite à muscovite de la région de Nagar, district de Gilgit, Pakistan.
Grande géode d'améthyste et quartz provenant de la région de Santa Cruz, Etat du Rio Grande do Sul, Brésil. Largeur : 110 cm environ.
Fragment d'une grande géode d'améthyste provenant de la région de Santa Cruz, Etat du Rio Grande do Sul, Brésil. Cristaux "pyramidaux" de 5 cm (système cristallin trigonal).
Stand proposant exclusivement des tranches d'agates polies de l'Etat du Rio Grande do Sul, Brésil.
Pyrite d'Espagne. Cristaux aux faces striées. Arête du plus gros cube : 10 cm.
Crocoïte en agrégats de fins cristaux aciculaires. Dundas, Tasmanie (Australie). Longueur de la pièce : 27 cm.
Quartz du Brésil en druses de cristaux géants.
Quartz extraits de l'Etat du Minas Gerais, Brésil : l'embarras du choix !
Quartz du Minas Gerais, Brésil. Cristaux individuels réservés à la lithothérapie ou à la décoration.
Quartz morion du Brésil. Superbes druses fraîchement extraites d'une cavité mise au jour dans l'Etat du Minas Gerais.
Lapis-lazuli : blocs bruts et pièces polies de la mine Sar-e-Sang, district de Jurm, province de Badakhshan, Afghanistan.
Lapis-lazuli : blocs bruts et pièces polies de la mine Sar-e-Sang, district de Jurm, province de Badakhshan, Afghanistan.
Charoïte du massif du Murun, Yakoutie (Russie).
Grandes gerbes de calcite du Minas Gerais, Brésil.
Rhodochrosite (concrétions polies) de la mine Ortiz, province de Catamarca, Argentine.
Malachite de la mine de Mashamba, district de Kolwezi, Katanga, République Démocratique du Congo + Rhodochrosite de la mine Ortiz, province de Catamarca, Argentine (sections polies de stalactites, sphères et oeufs façonnés dans des fragments de concrétions).
Un remarquable lot de pièces emblématiques du Maroc : azurite, cobaltocalcite, vanadinite et wulfénite, respectivement des gîtes de Touissit (mine de cuivre), Mibladen (mine de plomb) et Bou Azzer (mine de Cobalt).
Rhodochrosite : joli cristal rhomboédrique d'environ 4 cm provenant de la célèbre mine Sweet Home, près de Alma, dans le comté de Park, Colorado (Etats-Unis).
Fluorine verte sur gangue de la mine William Wise, près de Westmoreland, dans le New Hampshire (Etats-Unis) ; cristal octaédrique d'environ 5 cm.
Barytine sur fluorine violette de la mine de Berbes, principauté des Asturies, Espagne. Un "monstre" minéralogique de 65 x 45 x 25 cm.
Spendides cristaux de Tanzanite, translucides à transparents, provenant de Tanzanie (cliché mineral-forum.com). Cette gemme est extrêmement rare puisque, comme son nom l'indique, on ne la trouve qu'en Tanzanie ; elle est extraite d'une seule mine, située au pied du Kilimandjaro, dans le massif de Marelani.
Emeraude sur calcite provenant de la mine de Coscuez, province de Bocaya, Colombie. Pièce de 7 cm environ.
Opales nobles d'Australie, échantillons bruts et polis (opale black crystal de Lightning Ridge, opale boulder du Queensland, opale blanche de Coober Pedy, opale composite doublet ou triplet, opale yowah, opale jundah, opale koroit matrix,... ; en haut à gauche et en bas, bélemnites et gastéropodes opalisés du Crétacé inférieur de Coober Pedy).
Opales nobles d'Australie, échantillons bruts et polis (opale black crystal de Lightning Ridge, avec ses feux bleu-vert).
Rostres de bélemnites opalisés du Crétacé inférieur de Coober Pedy, au sud de l'Australie, localité considérée comme la capitale mondiale de la production d'opale.
Bélemnites et autres mollusques opalisés du Crétacé inférieur de Coober Pedy, au sud de l'Australie, localité considérée comme la capitale mondiale de la production d'opale.
Opale brute d'Australie.
Opales précieuses du Mexique, échantillons bruts et polis (opale de feu des hauts plateaux, opale Cantera avec et sans roche mère, opale cristal, opale léopard).
Eloïse Gaillou, invitée d'honneur de cette 50e édition, conservatrice au Muséum d'Histoire Naturelle de Los Angeles, docteur en géologie de l'université de Clermont-Ferrand, spécialiste de la formation des gemmes (opale et diamant en particulier) (cliché DNA).
Quelques magnifiques gemmes taillées (facettage et cabochon). La bourse regorge de pierres fines... De quoi satisfaire la clientèle la plus exigeante.
Un échantillon de l'exposition de prestige ''Les trésors cachés d'Amérique'' : topaze de la région de Pike's Peak, dans le comté d'El Paso, Colorado (Etats-Unis). Taille : environ 10 cm !
Un échantillon de l'exposition de prestige ''Les trésors cachés d'Amérique'' : filaments d'argent natif de la mine de La Valenciana (exploitée à l'époque coloniale), Guanajuato, Mexique (collection du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris).
Exposition de prestige "Les minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines", au Parc Minier Tellure (cliché Inet-Mineral.com). Visites possibles jusqu'au 29 septembre 2013 (entrée libre).
Un échantillon de l'exposition de prestige "Les minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines" : sphalérite (sulfure de zinc) sur barytine de Sainte-Marie-aux-Mines (cliché Mineral & Gem).
Parution en avant première de l'ouvrage sur les minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines.
Frédéric Kuhn (Sélestat), grand collectionneur de lampes de mine, expose une partie de sa prestigieuse collection (cliché DNA).
Lampes en marbre onyx fabriquées à Tecali de Herrera, Mexique.
Tecali de Herrera, dans l'Etat de Puebla, est la plaque tournante des marbres mexicains.
A suivre : fossiles et météorites
Rappelons que la bourse minéralogique de Sainte-Marie-aux-Mines se classe au premier rang mondial avec Tucson et Munich. Cette manifestation internationale d'exposition-vente de minéraux, fossiles, gemmes et météorites se déroule sur 4 jours et regroupe chaque année, à la fin du mois de juin, 1 000 exposants venus des 5 continents sur 38 000 m2 au coeur de la cité minière. Une à deux journées sont nécessaires pour visiter tout le show qui accueille environ 30 000 visiteurs.
Un tel évènement a permis à la petite ville des Vosges alsaciennes de retrouver peu à peu la notoriété mondiale qui fut autrefois celle des mines d'argent, de cuivre et de plomb de la haute vallée de Lièpvrette dont l'essor remonte au début du XVIe siècle, essor favorisé par la pénurie en métaux précieux dont souffrait alors l'Occident.
Je connais bien l'histoire de ces mines ainsi que le contexte géologique régional, la genèse des filons métallifères et leur minéralogie (métallogénie). Il y a quelques années, j'ai eu l'opportunité de participer à une fouille archéologique programmée sur la commune voisine de Sainte-Croix-aux-Mines (carreau minier XVIe s. du "Samson", à ma connaissance le seul en Europe a avoir bénéficié du dégagement intégral de ses installations : maison de mineurs, forge avec sa halle à charbon, bassins de lavage, porche de mine, galerie boisée en travers-banc et sa voie de roulage).
J'ai également pratiqué un peu la spéléologie à la mine XVIe s. de la Fontaine des Chouettes, probablement stérile mais comportant plusieurs galeries d'exploration sur une dénivelée de plus de 50 m et une distance cumulée de 1 225 m, l'ensemble relié par des puits relativement profonds aujourd'hui ennoyés ou comblés (je me souviens que d'admirables cristallisations d'aragonite coralloïde de néoformation, d'un blanc immaculé, tapissent les parois et les voûtes des galeries qui abritent également quelques espèces de chiroptères). Surtout, j'ai réalisé à titre personnel d'assez nombreuses prospections géologiques dans la série gneissique encaissante, intrudée par les différents faciès du granite dit "des Crêtes", ceci afin d'enrichir mes connaissances de terrain et d'effectuer des prélèvements d'échantillons pétrographiques.
Les archéologues dénombrent, pour les époques médiévale et moderne, et pour le seul district minier de Sainte-Marie-aux-Mines, environ 1 150 entrées de galeries et orifices de puits. Quant au réseau souterrain, il compte au moins 200 km de galeries, la plupart tracée à la pointerolle. Enfin, on estime la production toutes périodes confondues à 240 t d'argent minimum et 5 000 t de cuivre.
Certes, Sainte-Marie-aux-Mines n'est pas le seul district polymétallique du massif des Vosges a avoir été activement exploité depuis le Moyen Age, loin s'en faut. Mais il s'agit néanmoins du plus important et du plus emblématique. Bref, le cadre idéal pour une bourse minéralogique internationale qui fêtait donc cette année son 50e anniversaire...
Retour en images sur quelques-uns des plus beaux joyaux de la planète, que certains ont tout fait pour acquérir, parfois au péril de leur vie.
Une vitrine du théâtre parmi d'autres.
Détail d'une vitrine du théâtre avec de gauche à droite : calcite de la mine Elmwood (Tennessee, Etats-Unis), tourmaline verte (verdélite ou elbaïte) de l'Etat du Minas Gerais (Brésil) et soufre natif de Sicile (Italie).
Splendide scalénoèdre de calcite maclée provenant de la mine Elmwood, à une centaine de km à l'est de Nashville, dans le comté de Smith, Tennessee (Etats-Unis). Cristal de près de 40 cm sur gangue comportant un peu de sphalérite.
Détail d'une vitrine du théâtre : tourmalines roses (rubellites) des pegmatites de l'Etat du Minas Gerais, Brésil ; au centre, apophyllite verte sur stilbite de la carrière de Nasik, dans l'Etat du Maharashtra, au nord-est de Bombay, Inde.
Détail d'une vitrine du théâtre : amazonite de la mine Dream Time, région de Crystal Peak, comté de Teller, Colorado (Etats-Unis) et quartz habitus "Muzo" des mines du Boyacá, Colombie.
Stibine en gerbe de cristaux d'un bel éclat métallique provenant de la mine Wuling à Jiujiang, province du Jiangxi, Chine.
Détail d'une vitrine du théâtre : druses de cristaux verts de pyromorphite de la mine Daoping, district de Gongcheng, Guilin, région autonome Zhuang du Guangxi, Chine ; cristallisations roses de cobaltocalcite de la province de Machamba, République Démocratique du Congo.
Détail d'une vitrine du théâtre : or natif sur gangue provenant de célèbres gisements des Etats-Unis (Californie, Nevada) et d'Italie (Val d'Aoste).
Détail d'une vitrine du théâtre : soufre natif de Sicile et cristaux de tourmaline rose de qualité gemme (rubellite) de l'Etat du Minas Gerais (Brésil).
Soufre natif sur gangue de la mine Cozzo Disi à Casteltermini, province d'Agrigente, Sicile. Cristaux automorphes particulièrement esthétiques de plus de 5 cm relevant du système cristallin orthorhombique ; il s'agit plus précisément de bipyramides rhombiques. Hauteur de la pièce : environ 45 cm.
Plaques polies de séraphinite fibroradiée de Korshunovka, Sibérie.
Aigue-marine (béryl bleu) de la région de Nagar, district de Gilgit, Pakistan. Cristal hexagonal de 10 cm de haut.
Aigue-marines de la région de Nagar, disctrict de Gilgit, Pakistan. Cristaux hexagonaux allongés dans leur gangue de pegmatite à muscovite. Sur la gauche se trouve un petit grenat spessartite rouge sur orthose de la même région.
Cristaux hexagonaux d'aigue-marine (béryl bleu) sur gangue de pegmatite à muscovite de la région de Nagar, district de Gilgit, Pakistan.
Grande géode d'améthyste et quartz provenant de la région de Santa Cruz, Etat du Rio Grande do Sul, Brésil. Largeur : 110 cm environ.
Fragment d'une grande géode d'améthyste provenant de la région de Santa Cruz, Etat du Rio Grande do Sul, Brésil. Cristaux "pyramidaux" de 5 cm (système cristallin trigonal).
Stand proposant exclusivement des tranches d'agates polies de l'Etat du Rio Grande do Sul, Brésil.
Pyrite d'Espagne. Cristaux aux faces striées. Arête du plus gros cube : 10 cm.
Crocoïte en agrégats de fins cristaux aciculaires. Dundas, Tasmanie (Australie). Longueur de la pièce : 27 cm.
Quartz du Brésil en druses de cristaux géants.
Quartz extraits de l'Etat du Minas Gerais, Brésil : l'embarras du choix !
Quartz du Minas Gerais, Brésil. Cristaux individuels réservés à la lithothérapie ou à la décoration.
Quartz morion du Brésil. Superbes druses fraîchement extraites d'une cavité mise au jour dans l'Etat du Minas Gerais.
Lapis-lazuli : blocs bruts et pièces polies de la mine Sar-e-Sang, district de Jurm, province de Badakhshan, Afghanistan.
Lapis-lazuli : blocs bruts et pièces polies de la mine Sar-e-Sang, district de Jurm, province de Badakhshan, Afghanistan.
Charoïte du massif du Murun, Yakoutie (Russie).
Grandes gerbes de calcite du Minas Gerais, Brésil.
Rhodochrosite (concrétions polies) de la mine Ortiz, province de Catamarca, Argentine.
Malachite de la mine de Mashamba, district de Kolwezi, Katanga, République Démocratique du Congo + Rhodochrosite de la mine Ortiz, province de Catamarca, Argentine (sections polies de stalactites, sphères et oeufs façonnés dans des fragments de concrétions).
Un remarquable lot de pièces emblématiques du Maroc : azurite, cobaltocalcite, vanadinite et wulfénite, respectivement des gîtes de Touissit (mine de cuivre), Mibladen (mine de plomb) et Bou Azzer (mine de Cobalt).
Rhodochrosite : joli cristal rhomboédrique d'environ 4 cm provenant de la célèbre mine Sweet Home, près de Alma, dans le comté de Park, Colorado (Etats-Unis).
Fluorine verte sur gangue de la mine William Wise, près de Westmoreland, dans le New Hampshire (Etats-Unis) ; cristal octaédrique d'environ 5 cm.
Barytine sur fluorine violette de la mine de Berbes, principauté des Asturies, Espagne. Un "monstre" minéralogique de 65 x 45 x 25 cm.
Spendides cristaux de Tanzanite, translucides à transparents, provenant de Tanzanie (cliché mineral-forum.com). Cette gemme est extrêmement rare puisque, comme son nom l'indique, on ne la trouve qu'en Tanzanie ; elle est extraite d'une seule mine, située au pied du Kilimandjaro, dans le massif de Marelani.
Emeraude sur calcite provenant de la mine de Coscuez, province de Bocaya, Colombie. Pièce de 7 cm environ.
Opales nobles d'Australie, échantillons bruts et polis (opale black crystal de Lightning Ridge, opale boulder du Queensland, opale blanche de Coober Pedy, opale composite doublet ou triplet, opale yowah, opale jundah, opale koroit matrix,... ; en haut à gauche et en bas, bélemnites et gastéropodes opalisés du Crétacé inférieur de Coober Pedy).
Opales nobles d'Australie, échantillons bruts et polis (opale black crystal de Lightning Ridge, avec ses feux bleu-vert).
Rostres de bélemnites opalisés du Crétacé inférieur de Coober Pedy, au sud de l'Australie, localité considérée comme la capitale mondiale de la production d'opale.
Bélemnites et autres mollusques opalisés du Crétacé inférieur de Coober Pedy, au sud de l'Australie, localité considérée comme la capitale mondiale de la production d'opale.
Opale brute d'Australie.
Opales précieuses du Mexique, échantillons bruts et polis (opale de feu des hauts plateaux, opale Cantera avec et sans roche mère, opale cristal, opale léopard).
Eloïse Gaillou, invitée d'honneur de cette 50e édition, conservatrice au Muséum d'Histoire Naturelle de Los Angeles, docteur en géologie de l'université de Clermont-Ferrand, spécialiste de la formation des gemmes (opale et diamant en particulier) (cliché DNA).
Quelques magnifiques gemmes taillées (facettage et cabochon). La bourse regorge de pierres fines... De quoi satisfaire la clientèle la plus exigeante.
Un échantillon de l'exposition de prestige ''Les trésors cachés d'Amérique'' : topaze de la région de Pike's Peak, dans le comté d'El Paso, Colorado (Etats-Unis). Taille : environ 10 cm !
Un échantillon de l'exposition de prestige ''Les trésors cachés d'Amérique'' : filaments d'argent natif de la mine de La Valenciana (exploitée à l'époque coloniale), Guanajuato, Mexique (collection du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris).
Exposition de prestige "Les minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines", au Parc Minier Tellure (cliché Inet-Mineral.com). Visites possibles jusqu'au 29 septembre 2013 (entrée libre).
Un échantillon de l'exposition de prestige "Les minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines" : sphalérite (sulfure de zinc) sur barytine de Sainte-Marie-aux-Mines (cliché Mineral & Gem).
Parution en avant première de l'ouvrage sur les minéraux de Sainte-Marie-aux-Mines.
Frédéric Kuhn (Sélestat), grand collectionneur de lampes de mine, expose une partie de sa prestigieuse collection (cliché DNA).
Lampes en marbre onyx fabriquées à Tecali de Herrera, Mexique.
Tecali de Herrera, dans l'Etat de Puebla, est la plaque tournante des marbres mexicains.
A suivre : fossiles et météorites
Dernière édition par Sapiens88 le Mer 22 Juin 2016 - 19:59, édité 6 fois
Sapiens88- Messages : 783
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 49
Localisation : Archettes (Vosges)
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Waouh !! super , de quoi s'en mettre plein les yeux .
Merci pour le reportage .
Merci pour le reportage .
Invité- Invité
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Merci Jean-Louis, mais ce n'est pas fini. Je parie que tu as hâte de voir les fossiles à présent... Patience, c'est pour bientôt !
Sapiens88- Messages : 783
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 49
Localisation : Archettes (Vosges)
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
De trés jolis échantillons en tout cas
neodom34- Messages : 1247
Date d'inscription : 09/09/2010
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
ouaouh !!! Superbes photos et minéraux !!
J'en aurais bien ramené quelques dizaines...... (aigue-marine, Rhodochrosite , opales...) Des tables entières de lapis.... :cyclops:et puis elle a l'air bien sympa la conservatrice.
Merci beaucoup pour les photos magnifiques, et aussi pour les textes !
J'en aurais bien ramené quelques dizaines...... (aigue-marine, Rhodochrosite , opales...) Des tables entières de lapis.... :cyclops:et puis elle a l'air bien sympa la conservatrice.
Merci beaucoup pour les photos magnifiques, et aussi pour les textes !
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
A propos de fossiles, ou plus exactement de traces fossiles,
connais-tu celle ci-ci ?
connais-tu celle ci-ci ?
Invité- Invité
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
En Vendée où je viens de passer mes vacances
Invité- Invité
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Merci Hervé et Neodom. Effectivement, difficile de ne pas céder aux charmes d'un joli petit lot... de minéraux
J'ignore à quelle espèce se rattachent ces ichnofossiles Jean-Louis.
J'ignore à quelle espèce se rattachent ces ichnofossiles Jean-Louis.
Sapiens88- Messages : 783
Date d'inscription : 13/02/2010
Age : 49
Localisation : Archettes (Vosges)
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Suite de ma série de photos légendées. Cette fois, place aux fossiles et aux météorites...
Ammonites de Lorraine appartenant à l'espèce Arietites bucklandi, du Sinémurien (Jurassique inférieur, Lias) ; spécimens extraits des carrières de Xeuilley, Meurthe-et-Moselle (France).
Gastéropodes des calcaires oxfordiens de la Meuse (France), découverts lors des travaux de la ligne T.G.V. Est.
Ammonites du Jurassique et du Crétacé de Russie (région de la Volga). La plupart des spécimens ont conservés leur nacre d'origine !
Ammonites de Russie (région de la Volga). On y reconnaît en particulier des formes hétéromorphes de l'Aptien (Crétacé inférieur) appartenant aux genres Audoliceras sp. (en bas à gauche et en haut), Australiceras sp. (au milieu et à droite), ainsi que des formes plus classiques appartenant à l'espèce Deshayesites deshayesi également de l'Aptien (au milieu à gauche).
Ammonites du Jurassique de Russie (région de la Volga). Spécimens de différentes tailles appartenant au genre Peltoceras sp. du Callovien (Jurassique moyen) des environs d'Oulianovsk.
Ammonites du Jurassique de Russie (région de la Volga). Spécimens appartenant au genre Paracadoceras sp. du Callovien (Jurassique moyen) des environs d'Oulianovsk. Les coquilles ont conservé leur nacre toujours superbement irridescent en dépit d'un âge avoisinant les 160 millions d'années.
Ammonites et bélémnites du Jurassique de Russie (région de la Volga). Ce bloc présente plusieurs espèces de céphalopodes du Callovien (Jurassique moyen) dont des ammonites du genre Kosmoceras sp. (au centre), Perisphinctes sp. (au sommet, à droite), et des rostres de bélémnites avec phragmocône du genre Cylindroteuthis sp.
Coquilles d'ammonites pyritisées du genre Quenstedtoceras sp. du Callovien (Jurassique moyen) de Russie (région de la Volga) : coupe sagittale polie laissant voir les multiples loges internes que l'organisme utilisait comme un ballast pour contrôler sa flottabilité (régulation bathymétrique).
Trilobites de l'Ordovicien inférieur de la rivière Wolchow (région de Saint-Pétersbourg, nord-ouest de la Russie) appartenant principalement aux genres Asaphus, Neoasaphus, Leningradites, Ptychopyge et Illaenus.
Grandes tranches de bois silicifié (conifère) du Trias supérieur de l'Arizona (formation de Chinle - Petrified Forest). Il s'agit d'une espèce d'Araucaria : Araucarioxylon arizonicum.
Une salle paléontologique dédiée aux grands vertébrés fossiles. Dans le fond, moulages de crânes de théropodes (dinosaures prédateurs).
Dans la vitrine à droite, le petit squelette dans sa gangue est un authentique fossile de la famille des Troodontidae, appelé par les Chinois "Mei" ou "Meilong" (le "dragon endormi") ; il s'agit d'un petit dinosaure théropode à plumes du Crétacé inférieur (Berriasien-Valanginien) du Xian de Xi, province du Henan, Chine ; taille du spécimen : 70 cm.
A gauche, moulage du squelette d'un Compsognathus corallestris, un très petit dinosaure théropode (long. 1 m) du Tithonien (Jurassique supérieur) du sud de la France (Canjuers, Var). A droite, reconstitution d'un autre petit dinosaure théropode, mais à plumes celui-ci.
Un authentique dinosaure mis en vente : squelette complet d'un spécimen adulte de Protoceratops andrewsi du Maastrichtien inférieur (Crétacé supérieur) du sud du désert de Gobi (Mongolie). Taille : environ 1,80 m.
Reconstitution hyperréaliste d'un petit dinosaure théropode de 3,5 m de long muni de puissantes griffes : Deinonychus antirrhopus de l'Aptien / Albien (Crétacé inférieur) d'Amérique du Nord. Sculpture en mousse recouverte de résine peinte.
Moulage du squelette d'Ouranosaurus nigeriensis, un dinosaure ornithopode du Crétacé inférieur du Niger (sous le kiosque du parc Jules Simon).
C'est au paléontologue français Philippe Taquet que l'on doit la découverte de ce dinosaure herbivore dans le Sahara nigérien, en 1973, puis sa description en 1976. L'espèce mesurait 7 m de long et devait peser environ 1,5 t. Informations complémentaires : http://nature.ca/notebooks/francais/ouranos.htm
Plaques de crinoïdes appartenant à l'espèce Scyphocrinites elegans du Silurien terminal d'Erfoud, Maroc, et sections polies de stromatolites de la fin du Précambrien de Amame n'Tourhart, près de Ouarzazate, Maroc.
Plaque monumentale de deux mètres de long couverte de crinoïdes appartenant à l'espèce Scyphocrinites elegans du Silurien terminal d'Erfoud, Maroc.
L'éternelle "Pierre d'Erfoud", Maroc : un marbre calcaire du Silurien / Dévonien riche en fossiles de céphalopodes (orthocères et goniatites).
Squelette partiel de reptile crocodiloïde (Dyrosaurus phosphaticus) conservé dans les phosphates du Maastrichtien (Crétacé supérieur) du Maroc.
Un stand de poissons fossiles (dont des raies) du Crétacé supérieur du Liban, provenant des gisements classiques de Haqel, Hadjoula et Ennammoura.
Poissons, crustacés et céphalopodes du Crétacé supérieur du Liban, crabe de l'Eocène d'Espagne ou d'Italie, et superbe crâne de reptile marin (Ichtyosaurus communis) du Jurassique inférieur, peut-être de Grande-Bretagne. On remarque également sur la droite quelques beaux polypiers de teinte rouille.
Crustacés fossiles (Antrimpos sp.) des calcaires lithographiques à débit en plaquettes du Tithonien inférieur (Jurassique supérieur) de Solnhofen, en Bavière (Allemagne). Rappelons que c'est sur ce gisement mondialement connu que fut découvert le fameux dinosaure à plumes baptisé "Archaeopteryx".
Crustacés fossiles (Antrimpos sp.) des calcaires lithographiques à débit en plaquettes du Tithonien inférieur (Jurassique supérieur) de Solnhofen, en Bavière (Allemagne).
Foire aux poissons à 10 € ! : Lycoptera sp. des calcaires en plaquettes de l'Aptien (Crétacé inférieur) de la province du Liaoning, Chine. Longueur moyenne des spécimens : 7 cm.
Un stand bien garni en poissons fossiles.
Poissons fossiles de l'Eocène du Wyoming (Etats-Unis), formation Green River - Fossil Butte National Monument, Kemmerer.
Squelette de Merycoidodon gracilis, un ruminant de l'Oligocène du comté de Pennington, White River Badlands, Dakota du Sud (Etats-Unis).
Je possède dans ma collection un crâne complet de ce mammifère nord-américain.
Oursin fossile de la famille des Cidaridae ayant conservé ses radioles, Jurassique supérieur (Espagne ?).
Grands gastéropodes marins appartenant à l'espèce Cerithium (Campanile) giganteum du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France) + poissons fossiles du genre Diplomystus sp. de l'Eocène du Wyoming (Etats-Unis), formation Green River - Fossil Butte National Monument, Kemmerer.
Crabe fossile de l'espèce Neptunus granulatus du Tortonien (Miocène supérieur) de Sardaigne (Italie).
Impressionnants crânes de mammifères carnassiers de la fin du Miocène : Machairodus giganteus, un redoutable tigre à dents de sabre (1er plan) et Dinocrocuta gigantea, une terrible hyène (2ème plan). Province de Gansu, Chine. Taille de chaque fossile : environ 40 cm.
Un petit mammifère admirablement préservé du Miocène supérieur du massif du Corion, Ardèche (France) : Prolagus crusafonti (ancêtre du lièvre s iffleur). Longueur de l'animal : 20 cm. Spécimen préservé avec ses parties molles (peau, poils, muscles) dans la diatomite (ancienne boue à diatomées des lacs de cratères d'explosion volcanique).
Squelette complet d'Ursus spelaeus (ours des cavernes) du Pléistocène supérieur de Brașov, Roumanie. Hauteur : 2,5 m. Sur l'étagère à gauche, squelettes des pattes antérieures et postérieures appartenant à la même espèce et oeufs de dinosaures sur gangue, pontes de la fin du Crétacé provenant du Xian de Xi, province du Henan, Chine.
Squelette complet de rhinoceros laineux (Coelodonta antiquitatis) extrait du permafrost de Sibérie. Pléistocène supérieur. Longueur : 4,10 m.
Vestiges hétéroclites de grands mammifères du Pléistocène supérieur eurasiatique, dont une portion de toison momifiée appartenant à Mammuthus primigenius (mammouth laineux), des fragments de mandibules de Coelodonta antiquitatis (rhinoceros laineux) extraits du permafrost de Sibérie, des hémimandibules et pattes antérieures / postérieures d'Ursus spelaeus (ours des cavernes).
Mandibules de mammouth (Mammuthus primigenius). Au fond, un petit reptile marin du Trias de Chine et deux ammonites hétéromophes (déroulées) du Crétacé supérieur du sud-est de la France.
Oeufs d'Aepyornis maximus, un oiseau géant du Pléistocène / Holocène de Madagascar. Cette espèce endémique proche de l'autruche est le plus gros oiseau que la terre ait jamais porté. "L'oiseau roi", comme on le surnomme, s'est éteint relativement récemment ; la date de sa disparition est sujette à controverse mais se situe entre le XVIe et le XIXe siècles.
Un des innombrables stands proposant des fossiles.
Sur l'étagère du milieu : pectens (Chlamys sp.) de l'Eocène ; calcaire coquillier jaune à gastéropodes (Turritella terebellata) et bivalves (Venericardia planicosata) du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France) ; oursins (Micraster sp.) de la craie du Crétacé supérieur du Boulonnais (France).
Sur l'étagère du bas : bivalves (Lutraria oblonga notamment) du Pliocène de Toscane (Italie) ; ambre fossilifère à insectes de l'Eocène de la Baltique (Pologne) et du Miocène de la République Dominicaine (Caraïbes) ; bloc de calcaire blanc à rhynchonelles (Isjuminella decorata) du Bathonien moyen des Ardennes (France).
En bas à gauche : grand gastéropode appartenant à l'espèce Cerithium (Campanile) giganteum du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France).
En bas à droite : dalle de calcaire coquillier jaune à gastéropodes (Turritella terebellata) et bivalves (Venericardia planicosata) du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France).
Fragments de la météorite ferreuse du Campo del Cielo (esp. "Champ du Ciel"), Argentine. Il s'agit d'une sidérite de type octaédrite classée IAB, découverte pour la première fois en 1576. La masse totale retrouvée s'élève à plus de 100 tonnes.
La météorite Campo del Cielo est l'une des octaédrites les moins chères du marché (aux alentours de 2 € le gramme).
Le prix d'une météorite est déterminé en fonction de son type, de sa rareté, du caractère de la chute et de la masse récoltée.
Lorsque l'on tient une météorite dans sa main, on est en contact avec le plus vieil objet du système solaire. Les météorites sont en effet les roches les plus anciennes de l'univers (d'où leur intérêt pour la science) ; leur âge avoisine les 4,5 milliards d'années. Elles sont classées selon leur minéralogie et leur teneur en métal libre.
Les météorites sont originaires de corps célestes, astéroïdes ou planètes. Elles en furent arrachées lors de collisions avec d'autres corps célestes et proviennent pour l'essentiel de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter où elles gravitent depuis plusieurs milliards d'années. Souvent, elles quittent leur orbite, dérivent dans l'espace et se trouvent happées par l'attraction terrestre...
Tranche de la météorite ferreuse de Gibeon (Namibie), avec de belles figures de Widmanstätten. Il s'agit d'une sidérite de type octaédrite classée IVA, trouvée dès 1836. Plusieurs dizaines de tonnes ont été récoltées.
Spectaculaires tranches de la météorite métallique de Chinga, province de Tuva, Russie. Il s'agit d'une sidérite de type ataxite classée IVB, trouvée dès 1913.
Alain Carion (Paris), un des plus grands collectionneurs mondiaux de météorites, diplômé des sciences de l'Université de Paris, tenant une pierre complète de la fameuse chute de Tcheliabinsk (Oural, Russie) qui s'est produite le 15 février dernier : il s'agit d'une chondrite ordinaire classée LL5 (cliché DNA). Au premier plan, un remarquable fragment de plus de 90 kg de la météorite de Gibeon (Namibie), avec ses regmaglyptes caractéristiques, grosses aspérités dues à l'ablation au moment de la rentrée atmosphérique.
C'est à ce même stand que Alain Carion m'a dédicacé, il y a vingt ans déjà, son livre sur les météorites et leurs impacts, ouvrage qui reste aujourd'hui encore la référence française en la matière.
Un reportage sur Alain Carion, Robert Haag et d'autres grands chasseurs de météorites : https://www.youtube.com/watch?v=mgfeeA5dYCc
Une nouveauté très attendue : fragments de la météorite de Tcheliabinsk (Oural, Russie), tombée le 15 février dernier.
La météorite de Tcheliabinsk (baptisée Tcherbakoul) est une chondrite ordinaire LL5 (3 à 7 % de métal) avec état de choc S4 (modérément choqué). Elle possède une belle croûte de fusion noire dûe à l'ablation au moment de la rentrée atmosphérique.
On voit ici des pierres complètes à 15 € le gramme : ce prix est justifié par le caractère de la chute - totalement inédit dans le cas présent par l'importance des dégâts et le nombre de blessés -, le type de météorite et sa rareté, mais aussi par le simple fait que lorsque l'on tient une météorite dans sa main, on est en contact avec le plus vieil objet du système solaire. Les chondrites ordinaires sont constituées de petites sphérules millimétriques de silicates agglomérées appelées "chondres". Ces chondres se sont formés par la condensation des poussières issues de la formation de la nébuleuse solaire. Les chondrites et la plupart des autres types de météorites sont donc les roches les plus anciennes de l'univers (d'où leur intérêt pour la science) ; leur âge avoisine les 4,5 milliards d'années. Les chondrites contiennent toujours du métal et sont attirables par un aimant. Elles sont classées selon leur minéralogie et leur teneur en métal libre.
Les météorites sont originaires de corps célestes, astéroïdes ou planètes. Elles en furent arrachées lors de collisions avec d'autres corps célestes et proviennent pour l'essentiel de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter où elles gravitent depuis plusieurs milliards d'années. Souvent, elles quittent leur orbite, dérivent dans l'espace et se trouvent happées par l'attraction terrestre... Le monde a connu la suite en direct le 15 février 2013 avec l'exemple de la chute de la météorite de Tcheliabinsk dont la masse initiale a été estimée par les chercheurs de la Nasa à 10 000 tonnes lors de son entrée dans l'atmosphère, ce qui correspond à un diamètre d'environ 17 mètres ; en revanche, aucune information sur la masse après ablation n'est disponible pour le moment (peut-être moins d'une tonne de matériel sera recolté, le reste ayant été désintégré).
Fragment de la météorite de Tcheliabinsk (Oural, Russie), tombée le 15 février 2013. Il s'agit d'une chondrite ordinaire classée LL5. Cette pierre complète d'envion 4 cm possède une belle croûte de fusion noire dûe à l'ablation au moment de la rentrée atmosphérique.
Les échantillons de roches sont plutôt rares sur la bourse : on voit ici une lave de nature phonolitique à structure orbiculaire ou pseudo-orbiculaire, curiosité pétrographique ardéchoise ; surface polie d'environ 15 cm (collection du Groupe Géologique de la Haute-Loire).
Plus d'infos sur la bourse de Sainte-Marie-aux-Mines : http://www.sainte-marie-mineral.com/
Ammonites de Lorraine appartenant à l'espèce Arietites bucklandi, du Sinémurien (Jurassique inférieur, Lias) ; spécimens extraits des carrières de Xeuilley, Meurthe-et-Moselle (France).
Gastéropodes des calcaires oxfordiens de la Meuse (France), découverts lors des travaux de la ligne T.G.V. Est.
Ammonites du Jurassique et du Crétacé de Russie (région de la Volga). La plupart des spécimens ont conservés leur nacre d'origine !
Ammonites de Russie (région de la Volga). On y reconnaît en particulier des formes hétéromorphes de l'Aptien (Crétacé inférieur) appartenant aux genres Audoliceras sp. (en bas à gauche et en haut), Australiceras sp. (au milieu et à droite), ainsi que des formes plus classiques appartenant à l'espèce Deshayesites deshayesi également de l'Aptien (au milieu à gauche).
Ammonites du Jurassique de Russie (région de la Volga). Spécimens de différentes tailles appartenant au genre Peltoceras sp. du Callovien (Jurassique moyen) des environs d'Oulianovsk.
Ammonites du Jurassique de Russie (région de la Volga). Spécimens appartenant au genre Paracadoceras sp. du Callovien (Jurassique moyen) des environs d'Oulianovsk. Les coquilles ont conservé leur nacre toujours superbement irridescent en dépit d'un âge avoisinant les 160 millions d'années.
Ammonites et bélémnites du Jurassique de Russie (région de la Volga). Ce bloc présente plusieurs espèces de céphalopodes du Callovien (Jurassique moyen) dont des ammonites du genre Kosmoceras sp. (au centre), Perisphinctes sp. (au sommet, à droite), et des rostres de bélémnites avec phragmocône du genre Cylindroteuthis sp.
Coquilles d'ammonites pyritisées du genre Quenstedtoceras sp. du Callovien (Jurassique moyen) de Russie (région de la Volga) : coupe sagittale polie laissant voir les multiples loges internes que l'organisme utilisait comme un ballast pour contrôler sa flottabilité (régulation bathymétrique).
Trilobites de l'Ordovicien inférieur de la rivière Wolchow (région de Saint-Pétersbourg, nord-ouest de la Russie) appartenant principalement aux genres Asaphus, Neoasaphus, Leningradites, Ptychopyge et Illaenus.
Grandes tranches de bois silicifié (conifère) du Trias supérieur de l'Arizona (formation de Chinle - Petrified Forest). Il s'agit d'une espèce d'Araucaria : Araucarioxylon arizonicum.
Une salle paléontologique dédiée aux grands vertébrés fossiles. Dans le fond, moulages de crânes de théropodes (dinosaures prédateurs).
Dans la vitrine à droite, le petit squelette dans sa gangue est un authentique fossile de la famille des Troodontidae, appelé par les Chinois "Mei" ou "Meilong" (le "dragon endormi") ; il s'agit d'un petit dinosaure théropode à plumes du Crétacé inférieur (Berriasien-Valanginien) du Xian de Xi, province du Henan, Chine ; taille du spécimen : 70 cm.
A gauche, moulage du squelette d'un Compsognathus corallestris, un très petit dinosaure théropode (long. 1 m) du Tithonien (Jurassique supérieur) du sud de la France (Canjuers, Var). A droite, reconstitution d'un autre petit dinosaure théropode, mais à plumes celui-ci.
Un authentique dinosaure mis en vente : squelette complet d'un spécimen adulte de Protoceratops andrewsi du Maastrichtien inférieur (Crétacé supérieur) du sud du désert de Gobi (Mongolie). Taille : environ 1,80 m.
Reconstitution hyperréaliste d'un petit dinosaure théropode de 3,5 m de long muni de puissantes griffes : Deinonychus antirrhopus de l'Aptien / Albien (Crétacé inférieur) d'Amérique du Nord. Sculpture en mousse recouverte de résine peinte.
Moulage du squelette d'Ouranosaurus nigeriensis, un dinosaure ornithopode du Crétacé inférieur du Niger (sous le kiosque du parc Jules Simon).
C'est au paléontologue français Philippe Taquet que l'on doit la découverte de ce dinosaure herbivore dans le Sahara nigérien, en 1973, puis sa description en 1976. L'espèce mesurait 7 m de long et devait peser environ 1,5 t. Informations complémentaires : http://nature.ca/notebooks/francais/ouranos.htm
Plaques de crinoïdes appartenant à l'espèce Scyphocrinites elegans du Silurien terminal d'Erfoud, Maroc, et sections polies de stromatolites de la fin du Précambrien de Amame n'Tourhart, près de Ouarzazate, Maroc.
Plaque monumentale de deux mètres de long couverte de crinoïdes appartenant à l'espèce Scyphocrinites elegans du Silurien terminal d'Erfoud, Maroc.
L'éternelle "Pierre d'Erfoud", Maroc : un marbre calcaire du Silurien / Dévonien riche en fossiles de céphalopodes (orthocères et goniatites).
Squelette partiel de reptile crocodiloïde (Dyrosaurus phosphaticus) conservé dans les phosphates du Maastrichtien (Crétacé supérieur) du Maroc.
Un stand de poissons fossiles (dont des raies) du Crétacé supérieur du Liban, provenant des gisements classiques de Haqel, Hadjoula et Ennammoura.
Poissons, crustacés et céphalopodes du Crétacé supérieur du Liban, crabe de l'Eocène d'Espagne ou d'Italie, et superbe crâne de reptile marin (Ichtyosaurus communis) du Jurassique inférieur, peut-être de Grande-Bretagne. On remarque également sur la droite quelques beaux polypiers de teinte rouille.
Crustacés fossiles (Antrimpos sp.) des calcaires lithographiques à débit en plaquettes du Tithonien inférieur (Jurassique supérieur) de Solnhofen, en Bavière (Allemagne). Rappelons que c'est sur ce gisement mondialement connu que fut découvert le fameux dinosaure à plumes baptisé "Archaeopteryx".
Crustacés fossiles (Antrimpos sp.) des calcaires lithographiques à débit en plaquettes du Tithonien inférieur (Jurassique supérieur) de Solnhofen, en Bavière (Allemagne).
Foire aux poissons à 10 € ! : Lycoptera sp. des calcaires en plaquettes de l'Aptien (Crétacé inférieur) de la province du Liaoning, Chine. Longueur moyenne des spécimens : 7 cm.
Un stand bien garni en poissons fossiles.
Poissons fossiles de l'Eocène du Wyoming (Etats-Unis), formation Green River - Fossil Butte National Monument, Kemmerer.
Squelette de Merycoidodon gracilis, un ruminant de l'Oligocène du comté de Pennington, White River Badlands, Dakota du Sud (Etats-Unis).
Je possède dans ma collection un crâne complet de ce mammifère nord-américain.
Oursin fossile de la famille des Cidaridae ayant conservé ses radioles, Jurassique supérieur (Espagne ?).
Grands gastéropodes marins appartenant à l'espèce Cerithium (Campanile) giganteum du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France) + poissons fossiles du genre Diplomystus sp. de l'Eocène du Wyoming (Etats-Unis), formation Green River - Fossil Butte National Monument, Kemmerer.
Crabe fossile de l'espèce Neptunus granulatus du Tortonien (Miocène supérieur) de Sardaigne (Italie).
Impressionnants crânes de mammifères carnassiers de la fin du Miocène : Machairodus giganteus, un redoutable tigre à dents de sabre (1er plan) et Dinocrocuta gigantea, une terrible hyène (2ème plan). Province de Gansu, Chine. Taille de chaque fossile : environ 40 cm.
Un petit mammifère admirablement préservé du Miocène supérieur du massif du Corion, Ardèche (France) : Prolagus crusafonti (ancêtre du lièvre s iffleur). Longueur de l'animal : 20 cm. Spécimen préservé avec ses parties molles (peau, poils, muscles) dans la diatomite (ancienne boue à diatomées des lacs de cratères d'explosion volcanique).
Squelette complet d'Ursus spelaeus (ours des cavernes) du Pléistocène supérieur de Brașov, Roumanie. Hauteur : 2,5 m. Sur l'étagère à gauche, squelettes des pattes antérieures et postérieures appartenant à la même espèce et oeufs de dinosaures sur gangue, pontes de la fin du Crétacé provenant du Xian de Xi, province du Henan, Chine.
Squelette complet de rhinoceros laineux (Coelodonta antiquitatis) extrait du permafrost de Sibérie. Pléistocène supérieur. Longueur : 4,10 m.
Vestiges hétéroclites de grands mammifères du Pléistocène supérieur eurasiatique, dont une portion de toison momifiée appartenant à Mammuthus primigenius (mammouth laineux), des fragments de mandibules de Coelodonta antiquitatis (rhinoceros laineux) extraits du permafrost de Sibérie, des hémimandibules et pattes antérieures / postérieures d'Ursus spelaeus (ours des cavernes).
Mandibules de mammouth (Mammuthus primigenius). Au fond, un petit reptile marin du Trias de Chine et deux ammonites hétéromophes (déroulées) du Crétacé supérieur du sud-est de la France.
Oeufs d'Aepyornis maximus, un oiseau géant du Pléistocène / Holocène de Madagascar. Cette espèce endémique proche de l'autruche est le plus gros oiseau que la terre ait jamais porté. "L'oiseau roi", comme on le surnomme, s'est éteint relativement récemment ; la date de sa disparition est sujette à controverse mais se situe entre le XVIe et le XIXe siècles.
Un des innombrables stands proposant des fossiles.
Sur l'étagère du milieu : pectens (Chlamys sp.) de l'Eocène ; calcaire coquillier jaune à gastéropodes (Turritella terebellata) et bivalves (Venericardia planicosata) du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France) ; oursins (Micraster sp.) de la craie du Crétacé supérieur du Boulonnais (France).
Sur l'étagère du bas : bivalves (Lutraria oblonga notamment) du Pliocène de Toscane (Italie) ; ambre fossilifère à insectes de l'Eocène de la Baltique (Pologne) et du Miocène de la République Dominicaine (Caraïbes) ; bloc de calcaire blanc à rhynchonelles (Isjuminella decorata) du Bathonien moyen des Ardennes (France).
En bas à gauche : grand gastéropode appartenant à l'espèce Cerithium (Campanile) giganteum du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France).
En bas à droite : dalle de calcaire coquillier jaune à gastéropodes (Turritella terebellata) et bivalves (Venericardia planicosata) du Lutétien (Eocène moyen) de la région de Reims / Epernay, Marne (France).
Fragments de la météorite ferreuse du Campo del Cielo (esp. "Champ du Ciel"), Argentine. Il s'agit d'une sidérite de type octaédrite classée IAB, découverte pour la première fois en 1576. La masse totale retrouvée s'élève à plus de 100 tonnes.
La météorite Campo del Cielo est l'une des octaédrites les moins chères du marché (aux alentours de 2 € le gramme).
Le prix d'une météorite est déterminé en fonction de son type, de sa rareté, du caractère de la chute et de la masse récoltée.
Lorsque l'on tient une météorite dans sa main, on est en contact avec le plus vieil objet du système solaire. Les météorites sont en effet les roches les plus anciennes de l'univers (d'où leur intérêt pour la science) ; leur âge avoisine les 4,5 milliards d'années. Elles sont classées selon leur minéralogie et leur teneur en métal libre.
Les météorites sont originaires de corps célestes, astéroïdes ou planètes. Elles en furent arrachées lors de collisions avec d'autres corps célestes et proviennent pour l'essentiel de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter où elles gravitent depuis plusieurs milliards d'années. Souvent, elles quittent leur orbite, dérivent dans l'espace et se trouvent happées par l'attraction terrestre...
Tranche de la météorite ferreuse de Gibeon (Namibie), avec de belles figures de Widmanstätten. Il s'agit d'une sidérite de type octaédrite classée IVA, trouvée dès 1836. Plusieurs dizaines de tonnes ont été récoltées.
Spectaculaires tranches de la météorite métallique de Chinga, province de Tuva, Russie. Il s'agit d'une sidérite de type ataxite classée IVB, trouvée dès 1913.
Alain Carion (Paris), un des plus grands collectionneurs mondiaux de météorites, diplômé des sciences de l'Université de Paris, tenant une pierre complète de la fameuse chute de Tcheliabinsk (Oural, Russie) qui s'est produite le 15 février dernier : il s'agit d'une chondrite ordinaire classée LL5 (cliché DNA). Au premier plan, un remarquable fragment de plus de 90 kg de la météorite de Gibeon (Namibie), avec ses regmaglyptes caractéristiques, grosses aspérités dues à l'ablation au moment de la rentrée atmosphérique.
C'est à ce même stand que Alain Carion m'a dédicacé, il y a vingt ans déjà, son livre sur les météorites et leurs impacts, ouvrage qui reste aujourd'hui encore la référence française en la matière.
Un reportage sur Alain Carion, Robert Haag et d'autres grands chasseurs de météorites : https://www.youtube.com/watch?v=mgfeeA5dYCc
Une nouveauté très attendue : fragments de la météorite de Tcheliabinsk (Oural, Russie), tombée le 15 février dernier.
La météorite de Tcheliabinsk (baptisée Tcherbakoul) est une chondrite ordinaire LL5 (3 à 7 % de métal) avec état de choc S4 (modérément choqué). Elle possède une belle croûte de fusion noire dûe à l'ablation au moment de la rentrée atmosphérique.
On voit ici des pierres complètes à 15 € le gramme : ce prix est justifié par le caractère de la chute - totalement inédit dans le cas présent par l'importance des dégâts et le nombre de blessés -, le type de météorite et sa rareté, mais aussi par le simple fait que lorsque l'on tient une météorite dans sa main, on est en contact avec le plus vieil objet du système solaire. Les chondrites ordinaires sont constituées de petites sphérules millimétriques de silicates agglomérées appelées "chondres". Ces chondres se sont formés par la condensation des poussières issues de la formation de la nébuleuse solaire. Les chondrites et la plupart des autres types de météorites sont donc les roches les plus anciennes de l'univers (d'où leur intérêt pour la science) ; leur âge avoisine les 4,5 milliards d'années. Les chondrites contiennent toujours du métal et sont attirables par un aimant. Elles sont classées selon leur minéralogie et leur teneur en métal libre.
Les météorites sont originaires de corps célestes, astéroïdes ou planètes. Elles en furent arrachées lors de collisions avec d'autres corps célestes et proviennent pour l'essentiel de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter où elles gravitent depuis plusieurs milliards d'années. Souvent, elles quittent leur orbite, dérivent dans l'espace et se trouvent happées par l'attraction terrestre... Le monde a connu la suite en direct le 15 février 2013 avec l'exemple de la chute de la météorite de Tcheliabinsk dont la masse initiale a été estimée par les chercheurs de la Nasa à 10 000 tonnes lors de son entrée dans l'atmosphère, ce qui correspond à un diamètre d'environ 17 mètres ; en revanche, aucune information sur la masse après ablation n'est disponible pour le moment (peut-être moins d'une tonne de matériel sera recolté, le reste ayant été désintégré).
Fragment de la météorite de Tcheliabinsk (Oural, Russie), tombée le 15 février 2013. Il s'agit d'une chondrite ordinaire classée LL5. Cette pierre complète d'envion 4 cm possède une belle croûte de fusion noire dûe à l'ablation au moment de la rentrée atmosphérique.
Les échantillons de roches sont plutôt rares sur la bourse : on voit ici une lave de nature phonolitique à structure orbiculaire ou pseudo-orbiculaire, curiosité pétrographique ardéchoise ; surface polie d'environ 15 cm (collection du Groupe Géologique de la Haute-Loire).
Plus d'infos sur la bourse de Sainte-Marie-aux-Mines : http://www.sainte-marie-mineral.com/
Dernière édition par Sapiens88 le Mer 1 Juil 2015 - 20:17, édité 4 fois
Sapiens88- Messages : 783
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Félicitations et merci pour le reportage, tu t'es donné beaucoup de mal .
Dommage , qu'il n'y ait pratiquement plus personne sur le forum ...
Je ne savais qu'il y avait de si belles ammonites en Lorraine .... par contre
je n'ai pas vu de pemphyx .
Dommage , qu'il n'y ait pratiquement plus personne sur le forum ...
Je ne savais qu'il y avait de si belles ammonites en Lorraine .... par contre
je n'ai pas vu de pemphyx .
Invité- Invité
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Merci Jean-Louis, tout le plaisir est pour moi.
Des Pemphyx tu dis... Il y en avait sans doute, il me semble d'ailleurs avoir vu des ammonites et des crinoïdes du Muschelkalk de Moselle. Il y avait quelques stands de négociants lorrains ; des membres de l'ALAST de Nancy étaient présents également, comme tous les ans.
Il est parfois difficile de faire des photos dans de bonnes conditions - reflets dans les vitrines, recul insuffisant dans certaines allées noires de monde, temps de visite limité - lorsque ce n'est pas purement et simplement interdit. Voici encore quelques photos d'ambiance :
Vue partielle du coeur de la bourse depuis les marches du théatre (cliché DNA).
La bourse de Sainte-Marie-aux-Mines se décompose en neuf vastes pôles d'exposition-vente, à savoir : "Site Mineral", "Site Theatre", "Val Expo 1", "Val Expo 2", "Site Gem", "Salle Prestige", "Tentes bijoux et gemmes", "Parc Jules Simon", "Tente Jules Simon".
Les tentes de la rue de la Résistance (cliché Kai-Uwe Hille).
Les tentes de la rue Kroeber Imlin (cliché Cristalange).
L'allée conduisant à l'espace "Val d'Argent Expo".
Vue partielle du grand hall "Val Expo 1" (cliché Kai-Uwe Hille).
Vue partielle du grand hall "Val Expo 2" (cliché DNA).
L'allée conduisant à la cours du lycée.
Partie aval de la rue Osmont (cliché Inet-Mineral.com).
Vue partielle du pôle ''Gem'' (cliché DNA).
Vue partielle de la "Salle Prestige" (cliché Geopolis).
Vue partielle du théâtre où sont présentés les plus remarquables échantillons minéralogiques (cliché valdargent.com).
Vue partielle du théâtre (cliché Inet-Mineral.com).
Vue partielle du théâtre.
Plan partiel du coeur de la manifestation (http://www.sainte-marie-mineral.com/ ).
Des Pemphyx tu dis... Il y en avait sans doute, il me semble d'ailleurs avoir vu des ammonites et des crinoïdes du Muschelkalk de Moselle. Il y avait quelques stands de négociants lorrains ; des membres de l'ALAST de Nancy étaient présents également, comme tous les ans.
Il est parfois difficile de faire des photos dans de bonnes conditions - reflets dans les vitrines, recul insuffisant dans certaines allées noires de monde, temps de visite limité - lorsque ce n'est pas purement et simplement interdit. Voici encore quelques photos d'ambiance :
Vue partielle du coeur de la bourse depuis les marches du théatre (cliché DNA).
La bourse de Sainte-Marie-aux-Mines se décompose en neuf vastes pôles d'exposition-vente, à savoir : "Site Mineral", "Site Theatre", "Val Expo 1", "Val Expo 2", "Site Gem", "Salle Prestige", "Tentes bijoux et gemmes", "Parc Jules Simon", "Tente Jules Simon".
Les tentes de la rue de la Résistance (cliché Kai-Uwe Hille).
Les tentes de la rue Kroeber Imlin (cliché Cristalange).
L'allée conduisant à l'espace "Val d'Argent Expo".
Vue partielle du grand hall "Val Expo 1" (cliché Kai-Uwe Hille).
Vue partielle du grand hall "Val Expo 2" (cliché DNA).
L'allée conduisant à la cours du lycée.
Partie aval de la rue Osmont (cliché Inet-Mineral.com).
Vue partielle du pôle ''Gem'' (cliché DNA).
Vue partielle de la "Salle Prestige" (cliché Geopolis).
Vue partielle du théâtre où sont présentés les plus remarquables échantillons minéralogiques (cliché valdargent.com).
Vue partielle du théâtre (cliché Inet-Mineral.com).
Vue partielle du théâtre.
Plan partiel du coeur de la manifestation (http://www.sainte-marie-mineral.com/ ).
Sapiens88- Messages : 783
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Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
waouh, les fossiles !!!
Superbes !
le Protoceratops il était à combien, par curiosité ???
Et le stand de poissons, magnifiques !!
et derrière "Grands gastéropodes marins appartenant à l'espèce Cerithium", je vois un panneau des cristaux de Banská Štiavnica , bon mais cette année, je n'irai plus.... D'ailleurs, je remarque qu'il n'y a plus rien (sur photos en tout cas) à vendre provenant de Slovaquie, ça y est, ils ont vidé le pays !!
En tout cas, je regrette bien de ne pas y être allé !
Superbes !
le Protoceratops il était à combien, par curiosité ???
Et le stand de poissons, magnifiques !!
et derrière "Grands gastéropodes marins appartenant à l'espèce Cerithium", je vois un panneau des cristaux de Banská Štiavnica , bon mais cette année, je n'irai plus.... D'ailleurs, je remarque qu'il n'y a plus rien (sur photos en tout cas) à vendre provenant de Slovaquie, ça y est, ils ont vidé le pays !!
En tout cas, je regrette bien de ne pas y être allé !
Re: Sainte-Marie-aux-Mines 2013 : 50e anniversaire de la bourse minéralogique
Détrompes-toi Hervé, il y avait sûrement de belles pièces provenant de Slovaquie. Quoi qu'il en soit, tous les pays sont représentés, plus ou moins. Penses à réserver ton week-end pour la prochaine édition !
Concernant le squelette complet de Protoceratops, il faut tout de même disposer d'un budget de 40 000 €.
Concernant le squelette complet de Protoceratops, il faut tout de même disposer d'un budget de 40 000 €.
Sapiens88- Messages : 783
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